Nous créons des films dans notre tête à chaque seconde et nous y adhérons.

C’est un réflexe qui s’installe, malgré nous, à la vitesse de l’éclair. Nous ne sommes jamais sereins.

Quoique je regarde, j’entende, je sente, je goûte ou je touche, des pensées vont arriver en se bousculant dans ma tête sans que je ne puisse rien y faire. C’est ce qui me fatigue et sabote ma joie de vivre car, la science le prouve, les pensées me pompent 99 % de mon énergie vitale.

Ont alors été inventés : le matérialisme pour le confort et la distraction,la religion pour satisfaire une prédisposition à la soumission, l’analyse pourexpliquer la pensée, la spiritualité pour expliquer la non-pensée et les méthodes ou autres pratiques pour replâtrer les vides existentiels de nos vies.

Mes parents m’ont transmis une vie insatisfaisante que je transmets à mesenfants qui la transmettront aux leurs et rien ne change jamais.

Mais… avant tout cela ? À l’origine ? Avant les grandes déviances, qu’y a-t-il ?

Que découvrons-nous lorsque nous arrêtons d’adhérer aux films que nous créons ?

Est-il possible que le petit moulin dans notre tête ralentisse, ralentisse, puisfinisse par s’arrêter, offrant un esprit clair dans un corps débordant d’énergie ?

Est-il possible qu’une vie nouvelle, où la peur n’est pas invitée, se révèle alors ?